Quand j’ai rencontré Alain pour la première fois dans notre club photo il m’est apparu comme un homme
sympathique, jovial et bon vivant. Comme avec la majorité des personnes du club nous ne nous connaissions
pas vraiment.
Merci la dépression...
Cet été alors qu'il avait oublié du matériel photo chez lui en province je lui ai proposé le mien. Je lui ai donné rendez-vous chez moi, et logiquement après lui avoir offert un café de bienvenue il aurait dû repartir.
Et bien rien de tout cela !
Non pas que ce soit quelqu'un qui s'incruste chez les gens (après tout je n'en sais rien?) mais tout simplement parce-que nous nous sommes trouvés un point commun supplémentaire à la photo.
J'ai été très surprise d'entendre les raisons pour lesquelles il avait quitté la région parisienne.
Si quelques mois auparavant je lui avais parlé d'amour de soi, d'Ephilogie il se serait moqué de moi! Et cet après-midi là qui aurait pu imaginer que nous puissions parler de dharma, de Bodhisattva, de pleine conscience, de méditation, de Bouddha???
Pour ceux qui n'ont jamais entendu parler de bouddhisme, je vous garantis qu'on peut en parler des heures et des heures. Donc rien d'étonnant que nous soyons restés ensemble tout l'après-midi.
C'est alors que j'ai réellement rencontré Alain et cette rencontre m’a particulièrement touchée.
Quelques semaines plus tard je lui ai demandé s’il acceptait de partager dans mon blog cette expérience qui l’a conduit dans « son château » et il m’a répondu « ok, j’te fais ça aux petits oignons !»
« J'ai vécu mes 35 premières années avec la conviction d'avoir compris la vie : une famille soudée, de fidèles amis de longue date, un travail qui rapporte, une jolie p'tite chérie que j'aime de tout mon cœur, une belle grande maison, des passions extra comme jouer au théâtre et chanter. Toujours avec un tas de contrariétés, mais rien de grave… en apparence tout du moins.
À 35 ans, ma famille a connu une crise familiale autour de mon père. Ma sœur, mon frère, ma mère et moi-même avions nos griefs. En tant qu’aîné, j'ai essayé de gérer cette situation compliquée. En parallèle, mes problèmes de couple prenaient de l'ampleur malgré tout l'amour et notre seconde thérapie de couple. Résultat : j'ai dû me résoudre à séparer mes parents (ma mère me remercie encore aujourd'hui), détruisant ainsi la cellule familiale de laquelle j'avais toujours puisé mon équilibre. J'ai répondu à cet échec par une dépression nerveuse : diagnostiquée dépression légère, mais même légère je ne la souhaite à personne.
Deux ans plus tard, les problèmes de couples ont eu raison de nous : nous avons décidé de nous séparer malgré tout l'amour que nous portions l'un pour l'autre (aujourd'hui, 2 ans après la séparation, nous nous aimons toujours). Et bien sûr, je me répétais sans cesse “mais pourquoi tout ça m'arrive ? J'suis quelqu'un de gentil pourtant. J'aide tout le monde. Je comprends pas…” et c'est vrai, j'suis vraiment un gentil !
Et bien, j'ai enfin compris pourquoi : j'ai dû vivre tout ça pour comprendre qu'en réalité, moi qui pensais avoir compris la vie, j'avais rien compris ! Tout ça était en réalité une énorme leçon dont le thème était “l’humilité”. Et c'est grâce à l'humilité, cet état d'esprit si vertueux, que j'ai pu enfin me poser les bonnes questions. Sans savoir ce que je cherchais vraiment, j'ai commencé à me tourner vers la méditation en pleine conscience. Ça m'a fait du bien.
Un jour, j'ai cherché sur Google “retraite méditative”. Je suis tombé sur le site d'un centre de méditation dans la Sarthe, un château posé au milieu de la campagne, pas loin de Paris : parfait !
Centre de méditation Kadampa http://www.kadampafrance.org/
Deuxième photo du diaporama de la page d'accueil du site : un p'tit moine bouddhiste qui donne un enseignement. Réaction : “olala ! Mais qu'est ce que c'est que ça ? Une religion ? Pire, une secte ?” Ni une ni deux, je fonce sur le site du ministère de l'intérieur pour voir si c'est répertorié comme secte : non, la nouvelle tradition bouddhiste Kadampa n'est pas répertoriée comme secte. OK… je retourne sur le site : tonalité très ouverte à tous, bouddhiste ou pas. Bon… Je décide d'y passer quelques jours. À ces mêmes dates se tenait une retraite thématique sur des enseignements bouddhistes.
Je me dis : “sois pas bête. On parle de Bouddha partout à toutes les sauces, thématique sur des enseignements bouddhistes. Vas voir!"
Avant de rencontrer les enseignements et la méditation bouddhiste, j'aimais dire que ma religion c'était la logique ! Et bien là, j'avais trouvé le King de la logique : Bouddha !!! Il décortique avec une telle sagesse et un tel pragmatisme nos différents états d'esprit que tout devient limpide ! Comme je l'ai dit au sortir de cette retraite de 5 jours seulement : “j'ai eu des réponses à des questions que je ne savais même pas que je me posais !!!”
Depuis, ma vieille colère moisie envers mon père, mon ressentiment vis à vis de lui, a disparu. J'ai passé plusieurs jours auprès de lui cet été. Il est toujours aussi perturbé, en colère, mais il n'a pas réussi à perturber mon calme intérieur. C'était incroyable ! Génial !!!
Depuis aussi, mes relations avec mon ex-chérie se sont également pacifiées… là aussi, incroyable. Mais en appliquant les enseignements de la sagesse bouddhiste et en pratiquant régulièrement la méditation, mes objets de colère ont tout bonnement disparu. Et ça fait un bien fou. Ça laisse de l'espace intérieur pour pouvoir mieux réfléchir et mieux décider de ma vie.
Bref, MERCI la dépression puis, MERCI la méditation !!!! Et MERCI M'sieur Bouddha d'avoir voué ta vie à transmettre cette méthodologie du bonheur ! »
Alain 40 ans, chef d'entreprise.
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A quoi sert le silence intérieur
Le silence intérieur peut être comparé à un espace dans lequel l’esprit est serein où tout est paisible, clair et harmonieux. Cet espace appartient à tout un chacun et nous avons tous la possibilité d’y accéder.
Il existe plusieurs moyens pour y accéder. Je vous propose de vous isoler, de prendre un moment pour vous loin de toute forme d’agitation. Et pour vous donner toutes les chances d’entrer dans cet espace privilégié je vous propose de vous asseoir et de commencer par quelques respirations.
Puis je vous invite à mettre en place la respiration abdominale. Vous pouvez vous référer à l'article que j’ai écrit et dans lequel j’ai enregistré une pratique de la respiration abdominale. Vous pouvez y accéder en cliquant sur le lien suivant : pratique de la respiration abdominale
Fermez les yeux si vous le souhaitez, vous vous couperez ainsi du monde extérieur et vous entrerez peu à peu dans votre intériorité. La respiration permet de couper avec tout ce qui nous entoure et nous permet de vivre notre corporalité.
Continuez à respirer, concentrez-vous sur votre respiration et laissez-vous guider à votre rythme vers un état de détente et de tranquillité de l’esprit.
Dans cet état de tranquillité, de paix intérieure, de calme mental vous découvrez et vous vivez le silence intérieur. Les pensées s'apaisent, vous vivez un moment de détente profonde propice à la connexion à soi. C’est un lieu de recueillement, de ressourcement, dans lequel il n’y a pas de place pour les perturbations extérieures. On est avec soi et avec l’entraînement on apprécie ces moments de silence intérieur et on les recherche.
Ce lieu permet de se recentrer, de s’écouter, d’entendre ses émotions, ses pensées.
Il favorise la méditation et aide à trouver la paix intérieure. C’est dans le silence intérieur que la prise de recul face à une situation difficile ou douloureuse peut se faire.
Loin de toute forme de pensées parasites, le mental se calme et finit par se taire. L'accès à la pleine conscience est plus facile, et des questions que l’on se pose trouvent des réponses dans cet espace de silence intérieur.
Il fait bon dans cet espace de silence intérieur, on s’y sent bien et parfois tellement bien qu’on n’a pas envie d’en sortir. On est loin de la “vraie” vie et pourtant on est aussi très loin d’un rêve. C’est un état dans lequel on comprend mieux certains points de vue, on laisse de côté toute forme d’analyse, de compréhension. Il n’est pas question de chercher quoique ce soit, même si parfois on profite de cet état pour laisser venir à nous des réponses. Et justement on expérimente le “laisser faire”, et on voit ce qui se produit. Parfois il se passe réellement quelque chose, parfois il ne s’y passe rien et c’est très bien aussi.
On apprend à laisser venir à soi des images, des informations. On apprend à les accueillir sans jugement. On sait que tout est juste dans le silence intérieur. On sait que tout est vérité dans cet espace. On obtient parfois des réponses ou des informations que l’on n’aurait jamais trouvé en dehors de cet espace, car c’est avec notre mental que l’on aurait cherché des réponses.
Dans le silence intérieur on est en contact direct avec notre Coeur. C’est dans cet espace intérieur que nous nous guérissons, que nous pansons nos blessures d’enfance, nos blessures passées et celles d’aujourd’hui.
C’est dans le silence intérieur que nous développons l’Amour qui vibre en nous.
Prendre soin de soi
Il existe plusieurs manières de prendre soin de soi
et les raisons de prendre soin de soi sont aussi très différentes.
Je te propose de découvrir ce que veut dire “prendre soin de soi” pour l’Ephilogie®.
Avec la Méthode Ephilogie®. tu apprends à t’aimer et c’est grâce au fondement “se respecter soi et son environnement” que tu vas apprendre à prendre soin de toi.
Pour l’Ephilogie® il s’agit d’être dans la conscience de te faire du bien, dans le but de t’aimer un peu plus chaque jour.
Prendre soin de soi, veut aussi dire apprendre à t'ouvrir à l’Amour, apprendre à ouvrir ton cœur pour découvrir l’Amour.
En tant que philosophie, d’art de vivre, l’Ephilogie®. te guide sur des chemins où tout ce que tu veux vivre doit te faire du bien, te mettre en joie, te procurer la paix en toi et avec les autres.
Comment se traduit “prendre soin de soi” dans l’Ephilogie®?
Il s’agit de prêter attention à soi au quotidien aussi bien sur le plan physique, émotionnel que psychique.
J’aime à dire que l’on doit apprendre à se considérer comme la personne la plus importante, celle que l’on veut chérir, cajoler, chouchouter, prendre par la main, câliner, et lui apporter tout ce qui est bon pour elle.
On est toujours prêt à se rendre service parce qu’on veut prendre soin de soi, et être là pour soi.
Tu apprends à avoir des paroles douces, réconfortantes et gentilles envers toi. Tu apprends à faire preuve de compassion avec toi, parce que tu apprends à t’aimer.
Comment peut-on mettre cela en pratique?
Il suffit de t’observer, de t’écouter, pour entendre ce dont tu as besoin ; pour ensuite répondre à tes besoins avec beaucoup d’amour, de compassion.
Prendre soin de soi, c’est se respecter tout au long de la journée. C’est faire ce qui est bon pour soi. C’est faire ce qui te fait plaisir, qui te rend heureux.
C’est écouter sa petite voix intérieure qui te dit, de te reposer quand tu es fatigué, de te relaxer quand tu es tendu, de dire non quand c’est le moment.
Tu apprends à manger sainement.
Tu offres à ton corps des exercices pour le maintenir en forme.
Tu mets en place tout ce qu’il faut pour travailler dans de bonnes conditions, dans un métier qui te plait.
Tu te ménages, tu te reposes pour te ressourcer et tu prends soin de ton sommeil.
Tu prends le temps d’échanger avec tes proches, tes collègues, tes amis.
Tu vas au cinéma, au théâtre, au restaurant, au musée.
Tu te relaxes, tu médites, tu penses à respirer plusieurs fois dans la journée.
Tu t’offres un soin, un massage, un week-end “bien-être”.
Tu marches en forêt, au bord de la mer, dans la nature. Tu fais une randonnée en montagne.
Tu passes une soirée avec des personnes que tu aimes et qui te font du bien.
Tu arrêtes de t’imposer de faire des choses que tu ne veux pas.
Certainement que tu fais déjà beaucoup des choses qui vont dans ce sens. As-tu conscience que tout cela contribue à un bon équilibre dans ta vie. Que tout cela si tu le décides vraiment te fait énormément de bien et te nourrit?
Que cela te permet de mieux gérer le stress et les émotions.
Si tu prends bien soin de toi, alors tu sais ce qui est bon pour toi et tu cherches à te satisfaire dans le plus grand respect de toi et des autres.
Prendre soin de soi, c’est aussi voir le bon côté des choses et développer une attitude positive.
Plus tu prends soin de toi et plus tu as envie de continuer à le pratiquer. Tu te rends compte que tu gagnes en confiance en toi et que tu as une meilleure estime de toi.
Tu apprends à prendre du temps pour toi, pour te ressourcer, te faire du bien et prendre du plaisir dans des activités qui te mettent en joie et contribuent à ton épanouissement personnel et ton bien-être.
Plus tu prends soin de toi-même, plus tu manifestes de l’amour envers toi-même. Tu sens que tu te fais du bien et tu as envie de le reproduire le plus souvent possible.
Alors je t’invite à pratiquer tout cela en conscience et avec la certitude que tu développes et tu nourris l’amour qui existe en toi et qui n’attend qu’à se manifester à l’extérieur de toi.
Rappelle-toi que prendre soin de soi est un des chemins qui mène à l'amour de soi, donc à l'Amour.